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Nous sommes l’été 2015. Je suis maman d’une petite fille de 4 ans, mariée et Éducatrice de Jeunes Enfants. La crèche dans laquelle je travaille ferme ce soir pour 4 semaines. Cette année, je suis particulièrement épuisée. La gestion des plannings, des adaptations à la rentrée, couplée à l’accompagnement de la section et de l’équipe dont je suis responsable m’ont particulièrement marqué! 

Ce soir, je quitte la crèche, soulagée de ce repos qui arrive, mais heureuse de faire partie d’une telle association, dont les valeurs sont alignées aux miennes et qui place l’enfant au coeur du projet. Je me sens chanceuse.

Durant ces vacances je pars dans les Landes. Hossegor. Mon petit paradis à moi. En famille, avec ma meilleure amie ! Le rêve !

Un jour sur le marché, je suis attirée par un étalage sur lequel repose des pierres…

Son propriétaire est un lithotérapeuthe. Il me voit captivé par l’une d’entre elle et cherche à me la vendre ! Si à l’époque j’étais déjà ouverte à ce genre de choses, son attitude me dérange. Surtout ces mots je crois ! Ils me dérangent car ils sont emplis d’une part de vérité. Mais ça je ne suis pas en capacité de le voir à ce moment là.

Peu importe, une première porte a été ouverte.

Le temps passe vite, nous sommes déjà mi-août. Je rentre de vacances. C’était vraiment chouette! Mais il reste quelque chose de lourd au fond de moi. Cela fait des années que ça ne va pas très bien dans mon couple. Que je me sens oppressée, que j’ai peur des réactions de mon mari dès qu’un évènement ne se passe pas comme prévu (panne, fuite, facture imprévue … ) Nous n’avons pas de problèmes d’argent, mais il a un besoin de tout contrôler. Ca le rassure je crois. Je me le cache un peu, mais ces vacances ont quand même été particulièrement éprouvantes. Il n’a fait que râler, se plaindre, critiquer chaque chose.

Mes amis me l’ont fait remarquer, ils se sont inquiétés pour sa santé. On en a parlé avec ma meilleure amie. Je lui ai dit que j’étais épuisée. Fatiguée de toujours devoir tout anticiper, de tempérer l’imprévisible. J’ai senti la peur que je le quitte dans son regard. Je l’ai rassurée ! “Non mais attend c’est pas du tout ça ! Je ne vais pas le quitter, on a une famille. je suis juste fatiguée.”

Son propriétaire est un lithotérapeuthe. Il me voit captivé par l’une d’entre elle et cherche à me la vendre ! Si à l’époque j’étais déjà ouverte à ce genre de choses, son attitude me dérange. Surtout ces mots je crois ! Ils me dérangent car ils sont emplis d’une part de vérité. Mais ça je ne suis pas en capacité de le voir à ce moment là.

Peu importe, une première porte a été ouverte.

Le temps passe vite, nous sommes déjà mi-août. Je rentre de vacances. C’était vraiment chouette! Mais il reste quelque chose de lourd au fond de moi. Cela fait des années que ça ne va pas très bien dans mon couple. Que je me sens oppressée, que j’ai peur des réactions de mon mari dès qu’un évènement ne se passe pas comme prévu (panne, fuite, facture imprévue … ) Nous n’avons pas de problèmes d’argent, mais il a un besoin de tout contrôler. Ca le rassure je crois. Je me le cache un peu, mais ces vacances ont quand même été particulièrement éprouvantes. Il n’a fait que râler, se plaindre, critiquer chaque chose.

Mes amis me l’ont fait remarquer, ils se sont inquiétés pour sa santé. On en a parlé avec ma meilleure amie. Je lui ai dit que j’étais épuisée. Fatiguée de toujours devoir tout anticiper, de tempérer l’imprévisible. J’ai senti la peur que je le quitte dans son regard. Je l’ai rassurée ! “Non mais attend c’est pas du tout ça ! Je ne vais pas le quitter, on a une famille. je suis juste fatiguée.”

Les semaines à la maison s’enchaînent et finalement la reprise est déjà là. Cela fait quelques années que je suis malade. Bientôt 10 ans. Cela a commencé l’année de notre mariage. Une maladie auto-immune. Digestive. Depuis ce temps j’enchaine les crises, les douleurs, et tous les à côtés qui pourrissent ma vie sociale. Je reprends le travail en pleine crise. J’accumule la fatigue. Au bout de 2 semaines, je décide d’écouter mon corps et file chez mon médecin. Pour la première fois, c’est moi qui lui demande un arrêt maladie de quelques jours. Je me sens vide et cela devient très difficile au travail. J’ai peur de ne pouvoir faire face à certaines situations avec les enfants.

Pour la première fois, mon médecin refuse. Lui qui me pousse toujours à m’arrêter. Là où je lui dis que je peux continuer. Je ne comprends pas .. je suis à bout, vidée, je tiens à peine debout et il me dit non ????

En réalité, il me dit ceci “Je crois que le problème est ailleurs et que je ne vous rendrai pas service en faisant cela aujourd’hui. C’est votre jour de repos. Rentrez chez vous, posez vous et réfléchissez. Peut être avez vous besoin de passer à autre chose ? Avez-vous pensez à vous reconvertir ? ”.

Ce matin là c’est la douche froide. J’aime mon métier, je le fait avec passion. Pour qui se prend-il en me disant ça ? Je suis malade, d’une “vraie” maladie (me disais-je), pas en burn out !
Ok, je ne suis pas heureuse dans ma vie de femme et d’épouse, mais ma vie de maman et d’éducatrice elles m’épanouissent. Si je quitte ça il me reste quoi ?

Je rentre chez moi, je suis seule, je m’effondre sur le carrelage de ma cuisine, adossée aux meubles, et je pleure. Des heures à rester comme ça. A me sentir abandonnée. Aujourd’hui et avec le recul je comprends qu’à ce moment là je n’ai fait qu’aller chercher à l’extérieur, les réponses qui se trouvaient à l’intérieur. Mon médecin m’a juste montré le chemin. Encore un joli signe de la vie …

Finalement au bout de quelques heures je me lève, je prends le téléphone. J’appelle ma directrice. J’arrive dans son bureau quelques heures plus tard et alors que je ne l’aurai même pas imaginer 2 semaines plus tôt, je lui dépose ma demande de rupture conventionnelle.

Comment ? Pourquoi vous allez me dire ?
Les mots ont simplement fait leur chemin et ont rejoint tout ce que j’avais expérimenté les semaines précédentes, années devrais-je dire ! Je me suis achetée mon premier boitier alors que je sortais de la soutenance de mon mémoire. A la fin de mes études je suis tombée enceinte. L’année d’après j’ai été en congé parental presque 1 année. Durant ce temps j’ai photographié mes amies, puis les amis de mes amies, leurs famille. Juste comme ça pour le plaisir. Pour tester. D’aillers je es remercie pour leur patience et leur bienveillance à mon égard et surtout vis à vis de mon travail de l’époque 🙈 Ce plaisir ressenti à travers la photo a toujours été là, les rencontres au fil du temps qui m’ont guidé et ce rêve non avoué que ça aurait été chouette d’en faire mon métier…. D’ailleurs le jour où j’ai crée mon premier site internet sur les conseils d’un ami, juste pour “partager mes images” m’avait-il dit, je répétais en boucle “Je ne vais pas changer de métier hein !!!”

La suite c’est qu’après un peu de suspens, et beaucoup de signes de la vie, l’association pour laquelle je travaillais a finalement trouvé l’argent pour financer cette rupture. J’ai quitté mon post le 30 Novembre 2015. Le 1er décembre je rencontrai celui qui allait, des mois plus tard, devenir … allez j’ose le dire l’homme de ma vie, de cette vie en tout cas ❤️ Mon partenaire de vie, mon ami, mon confident, celui qui sais aussi me donner un coup de pied aux fesses et appuyer là où ça fait mal, mais aussi celui auprès de qui je me sens libre d’être pleinement moi-même ! Celui qui deviendra 3 ans plus tard le père de mon deuxième enfant.

Alors oui cela signifie que j’ai enchaîné les grands sauts. Quelques mois après la création de mon entreprise j’ai quitté mon mari, le père de ma fille. Vous dire que ce fut simple de quitter une relation de 15 ans, bien qu’elle me rendait malheureuse, serait vous mentir ! Cela a pris du temps, 2 ans… Non pas deux ans après la création de mon entreprise, mais si je remonte le fil, 2 ans qu’une part de moi savais déjà qu’elle le quitterait un jour. Je n’y étais pas encore prête. Devenir chef d’entreprise m’a donné des ailes, m’a donné une posture, une assurance. Je n’ai plus eu autant peur.

Partir n’a pas tout réglé. S’est est suivit des années de théarphie. Parce que dans mon cas il y avait des choses à comprendre, à régler pour défaire les noeuds qui nous emprisonnaient dans cette relation pas du tout équilibrée pour l’un comme pour l’autre. Mais avec le temps, un travail sur soi, les transformations qui ont suivit, je suis fière de la femme que je suis et de tout ce que j’ai accompli.

Aujourd’hui je peux le dire : je suis heureuse dans tous les domaines de ma vie. Et quand je sens qu’un déséquilibre se sait sentir dans un domaine, j’ai appris que je mérite d’être pleinement heureuse. Qu’il n’y a pas de demi-mesure. Voilà pourquoi entre autre je suis aujourd’hui Coach ET photographe !

Finalement au bout de quelques heures je me lève, je prends le téléphone. J’appelle ma directrice. J’arrive dans son bureau quelques heures plus tard et alors que je ne l’aurai même pas imaginer 2 semaines plus tôt, je lui dépose ma demande de rupture conventionnelle.

Comment ? Pourquoi vous allez me dire ?
Les mots ont simplement fait leur chemin et ont rejoint tout ce que j’avais expérimenté les semaines précédentes, années devrais-je dire ! Je me suis achetée mon premier boitier alors que je sortais de la soutenance de mon mémoire. A la fin de mes études je suis tombée enceinte. L’année d’après j’ai été en congé parental presque 1 année. Durant ce temps j’ai photographié mes amies, puis les amis de mes amies, leurs famille. Juste comme ça pour le plaisir. Pour tester. D’aillers je es remercie pour leur patience et leur bienveillance à mon égard et surtout vis à vis de mon travail de l’époque 🙈 Ce plaisir ressenti à travers la photo a toujours été là, les rencontres au fil du temps qui m’ont guidé et ce rêve non avoué que ça aurait été chouette d’en faire mon métier…. D’ailleurs le jour où j’ai crée mon premier site internet sur les conseils d’un ami, juste pour “partager mes images” m’avait-il dit, je répétais en boucle “Je ne vais pas changer de métier hein !!!”

La suite c’est qu’après un peu de suspens, et beaucoup de signes de la vie, l’association pour laquelle je travaillais a finalement trouvé l’argent pour financer cette rupture. J’ai quitté mon post le 30 Novembre 2015. Le 1er décembre je rencontrai celui qui allait, des mois plus tard, devenir … allez j’ose le dire l’homme de ma vie, de cette vie en tout cas ❤️ Mon partenaire de vie, mon ami, mon confident, celui qui sais aussi me donner un coup de pied aux fesses et appuyer là où ça fait mal, mais aussi celui auprès de qui je me sens libre d’être pleinement moi-même ! Celui qui deviendra 3 ans plus tard le père de mon deuxième enfant.

 

Alors oui cela signifie que j’ai enchaîné les grands sauts. Quelques mois après la création de mon entreprise j’ai quitté mon mari, le père de ma fille. Vous dire que ce fut simple de quitter une relation de 15 ans, bien qu’elle me rendait malheureuse, serait vous mentir ! Cela a pris du temps, 2 ans… Non pas deux ans après la création de mon entreprise, mais si je remonte le fil, 2 ans qu’une part de moi savais déjà qu’elle le quitterait un jour. Je n’y étais pas encore prête. Devenir chef d’entreprise m’a donné des ailes, m’a donné une posture, une assurance. Je n’ai plus eu autant peur.

Partir n’a pas tout réglé. S’est est suivit des années de théarphie. Parce que dans mon cas il y avait des choses à comprendre, à régler pour défaire les noeuds qui nous emprisonnaient dans cette relation pas du tout équilibrée pour l’un comme pour l’autre. Mais avec le temps, un travail sur soi, les transformations qui ont suivit, je suis fière de la femme que je suis et de tout ce que j’ai accompli.

Aujourd’hui je peux le dire : je suis heureuse dans tous les domaines de ma vie. Et quand je sens qu’un déséquilibre se sait sentir dans un domaine, j’ai appris que je mérite d’être pleinement heureuse. Qu’il n’y a pas de demi-mesure. Voilà pourquoi entre autre je suis aujourd’hui Coach ET photographe !

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