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GESTION DES éMOTIONS

Comment arriver à l’équilibre émotionnel ? 

Arriver à dire non, exprimer ses émotions, avoir confiance en soi, ne plus se laisser dominer par ses peurs… Tu te dis peut-être que c’est mission impossible !

Et pourtant, arriver à l‘équilibre émotionnel ne demande qu’une seule chose : se connaître ! Dans cet article, je vais te parler de deux modes de fonctionnement qui peuvent t’empêcher d’atteindre cet équilibre et te donner des pistes pour en sortir. Bonne lecture !

équilibre des émotions, ne pas se laisser submerger, Elodie Forot, Osez le Grand Saut

1. Les extrêmes de fonctionnement

Le mode « pilote automatique » ou le contrôle de notre inconscient. 

As-tu déjà entendu parler du mode pilote automatique dans un avion ? C’est celui où les pilotes enclenchent un logiciel qui va contrôler tout ou une partie des commandes de l’avion pour lui permettre de suivre une trajectoire donnée, à une vitesse donnée, à une altitude donnée. Un mode avec lequel le pilote n’a pas à se poser de questions (enfin si mais beaucoup moins !). 

Et bien pour nous, en tant qu’êtres humains c’est pareil ! C’est l’option où on agit et réagit en fonction (entre autres) de nos émotions, en nous laissant mener par le bout du nez par elles. Lorsqu’on est comme ça, on est dans la réaction plutôt que dans la réflexion. C’est ce qu’il se passe lorsqu’on revit souvent les mêmes choses, les mêmes situations. 

Pour résumer, c’est un mode où notre inconscient réagit à partir de nos pensées, nos peurs, nos schémas et tout ce qu’il connaît déjà.

Si cela est souvent la source de fonctionnements dont on aimerait se débarrasser, mais pour lesquels on ne sait vraiment pas comment faire (ben oui c’est inconscient), sache que c’est avant tout un mécanisme de protection de la psyché. En agissant à partir de situations connues, en reproduisant les mêmes comportements ou schémas de pensées, les mêmes réactions aussi, notre psyché nous garantit de ne pas sortir des sentiers que l’on connaît et donc de se mettre en « danger » selon sa propre définition.

Sauf que c’est plutôt embêtant quand on veut justement changer ce que l’on revit sans cesse et qu’en plus, on ne comprend pas d’où cela vient ! 

Mais d’où vient ce mode? De notre enfance, de notre éducation, de nos conditionnements, les valeurs, les pensées, les croyances et tout ce qu’on nous a transmis et qui s’est inscrit durant principalement les 7 premières années de notre vie (certains disent 4 ). Cela découle de toute cette période de socialisation, au sens large car nos parents ne sont pas les seuls concernés par cette transmission. 

Et puis au delà d’une transmission, ce qu’il faut retenir c’est que c’est l’ambiance dans laquelle nous avons grandi (vois le comme un bain) mêlées aux expériences que nous en avons faites et des histoires que l’on s’est construites derrière (tout est question de regard et donc de « croyances ») qui sont à l’origine de ce mode automatique. Voilà pourquoi au sein d’une même fratrie les croyances, les blessures, et donc les fonctionnements ne seront pas forcément les mêmes. 

Pour essayer de simplifier, c’est comme si nous naissions avec un disque dur quasiment vierge à la place de la psyché. Je dis quasiment car nos expériences intra-utérines ont déjà commencé à inscrire des programmes sur le disque.

Ensuite, les expériences que nous vivons, ce que l’on nous transmet et les liens que l’on tisse entre tout ça, deviennent comme des programmes qui, une fois l’ordinateur allumé, fonctionnent tout seuls. Et comme avec des programmes « cachés » ou oubliés sur un ordinateur, cela crée parfois des conflits et des bugs de fonctionnement sans que l’on ne parvienne tout de suite à remonter à la source.

Selon le contexte et l’objectif de travail posé (l’intention et ce que l’on veut faire évoluer) une thérapie (peu importe sa forme) ou un coaching pourront t’aider à comprendre ce mode de fonctionnement et te donner des clés pour en sortir et ne plus te laisser mener par tes émotions.

L’autre profil : le mode « questions non-stop »

À l’autre extrémité, tu retrouves les personnes qui elles au contraire questionnent tout, tout le temps. Avant de se lancer dans quelque chose, elles réfléchissent énormément, pèsent le pour et le contre et envisagent tous les scénarios possibles. Ici, on ne laisse pas place à la spontanéité mais plutôt aux injonctions ( dans leur vocabulaire récurrent se trouvent les phrases : « Il faut faire comme ça » , « je dois ») et au contrôle.

Si l’inconscient, et avec lui le mode « automatique », est toujours présent, il l’est beaucoup moins pour ce type de profil qui se questionne sans cesse, mais cela au prix d’un épuisement intense. Celui d’être sans cesse dans la réflexion

Ce mode est très présent chez les personnes sensibles voire hypersensibles (ce qui ne veut pas dire qu’elles ne sont pas concernées par le premier mode ! ). En essayant de tout anticiper, elles essaient de se protéger au maximum d’éventuelles difficultés à venir. Sauf qu’elles pourront essayer de prévoir X scénarios, ce ne sera jamais à la hauteur de toutes les possibilités existantes. 

Un de mes amis qui travaille dans l’énergétique, Nicolas Angibaud pour ne pas le citer, m’avait un jour partagé cette réflexion : « Même si tu parviens à imaginer et anticiper un nombre de scénarios à l’échelle de la France, dans la réalité les possibilités se trouvent à l’échelle de l’univers ! « 

Je cite souvent cette phrase dans mes coachings car je trouve qu’elle résume à la perfection ce face à quoi nous nous trouvons : il est tout simplement impossible de tout penser et anticiper. Alors autant se concentrer sur l’ici et maintenant et tenter de comprendre là où tu peux réellement avoir du pouvoir, c’est-à-dire une possibilité d’action.

Ce mode de fonctionnement est aussi une particularité que l’on peut retrouver chez les personnes manquant de confiance en elles. En restant dans des questionnements, elles ne passent jamais à l’action et évitent ainsi de se mettre en danger. Qu’elles soient touchées par le syndrome de l’imposteur (j’ai rédigé un article sur le sujet ici ) ou encore à la recherche de perfection

Mais on peut aussi le trouver chez les personnes souffrant de la blessure de trahison telle que la décrit Lise Bourbeau dans son ouvrage intitulé   » Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » (que je te recommande vivement de lire d’ailleurs !) . Ayant toujours l’appréhension d’être blessées par l’autre, ces personnes cherchent constamment à être dans le contrôle d’elles-mêmes et des autres. D’ailleurs, l’auteur elle-même relie cette blessure au physique du contrôlant :  » Parmi les cinq blessures, le contrôlant est celui qui a le plus d’attentes envers les autres parce qu’il aime tout prévoir et tout contrôler  » (chapitre 5, page 133). 

2. Avancer pas à pas vers l’équilibre émotionnel

La prise de conscience de son mode de fonctionnement

C’est en prenant conscience de son mode de fonctionnement, qu’on a la capacité d’en sortir. J’ai en effet observé que la plupart des personnes avaient quelque chose qui se réveillait soudainement en elles, lorsqu’elles parvenaient à voir ce qui se jouait sur le plan « inconscient ».

Je le répète souvent à mes coachés, quand on voit et comprend ce qui se joue il est difficile de continuer à jouer ces fonctionnements intentionnellement, d’autant plus quand ils sont la source de nos blessures et de nos souffrances.

Mais il arrive souvent, pour ne pas dire tout le temps, qu’en prenant conscience des mécanismes en jeu, la plupart des personnes rejettent leur manière de faire et se dirigent instinctivement vers l’autre extrême. Sans le savoir encore une fois, ces personnes continuent d’entretenir un rapport déséquilibré.

Je crois que c’est un comportement humain. Quand on prend conscience de l’origine de nos maux et de nos souffrances, on a qu’une envie c’est d’en partir et cela le plus loin possible. Comme on partirait loin d’une personne et chercherait à vivre un tout autre type de relation, on a tendance à fuir un comportement en adoptant son parfait opposé.

Je prends souvent l’exemple de l’échelle. Peu importe que l’on se tienne tout en bas de l’échelle ou tout en haut, il y a un déséquilibre, que l’on se trouve à un bout ou un autre. Ce qu’il est important d’apprendre, c’est de se diriger vers l’équilibre, vers le centre. Et tout ça, n’est possible qu’en essayant et en expérimentant. 

Expérimenter pour apprendre à se connaître

Malgré le fait qu’il va falloir un peu de temps pour parvenir à l’équilibre. Faire l’expérience d’un extrême puis de l’autre n’a pas que des inconvénients. 

Ce n’est que mon regard et ma propre analyse des choses, mais je reste convaincue que tout est une question d’expérimentation et que rien n’est figé ni dans le temps ni dans l’espace.

Alors même si cela peut créer un autre déséquilibre et amener à vivre parfois d’autres situations inconfortables, c’est aussi de cette façon qu’on est en capacité de trouver là où se situe le curseur de son propre équilibre.

Comme le dit si bien Marie Robert du compte Instagram @philosophyissexy, que je cite très très souvent dans ma lettre hebdomadaire (#fannumero1), « Il n’y a pas de mauvais chemins, il n’y a que des expériences possibles« .

De même, on ne repart jamais de zéro et tout le travail effectué pour mettre en lumière ce mode « pilote automatique » nous servira de la même façon pour repérer beaucoup plus rapidement et facilement ce qui ne nous convient pas dans ce nouveau mode de fonctionnement. 

J’ai donc la croyance que c’est en expérimentant que l’on parvient peu à peu à comprendre ce qui est bon pour nous.

expérimenter est une occasion d'apprendre - osez le grand saut
l'apprentissage par l'expérience, une façon de transcender nos blessures et trouver notre propre équilibre

 » Il n’y a pas de mauvais chemins, il n’y a que des expériences possibles. »

– Marie Robert –

philosophe, auteur et enseignante – @philosophyissexy

Mon propre exemple : mes premiers choix éducatifs pour ma fille aînée une manière de rejeter l’éducation que j’avais reçue. 

Dans mon éducation, j’ai souvent appris par la punition ou la contrainte plutôt que par l’explication. Sans dire que mes parents étaient des tortionnaires, la rigueur et l’obéissance étaient des valeurs auxquelles ma famille était très attachée.

Mais en étant quelqu’un de sensible, j’aurais peut-être eu besoin de davantage d’empathie pour grandir en ayant confiance en moi. Je sais que mes parents ont fait du mieux qu’ils pouvaient au regard des cartes qu’ils avaient en main (leur propre éducation, leur connaissance, leurs croyances…) et la question n’est pas de définir s’ils ont été de bons parents.

Ils ont été les parents parfaits pour moi ❤️

Mais en devenant maman, et de surcroît après une formation d’éducatrice de jeunes enfants, je n’ai pas souhaité reproduire ce schéma.

Sauf que dans le rejet de celui-ci, je suis allée à l’opposé de ce que mes parents avaient fait avec moi. J’ai eu tendance à rejeter cette éducation pour aller vers son extrême et tout ça sans en avoir pleinement conscience. 

Pendant les premières années de sa vie, j’ai donc agi avec Charlyne avec la pression constante d’être la meilleure mère possible. Là où mes parents reproduisaient un schéma quelque peu familial sans trop se poser de questions (ils s’en posaient quand même hein!) je suis passée dans le mode « je réfléchis à tout, tous le temps ! »

J’étais dans l’hyper contrôle de ma place de maman. 

J’étais dans le dialogue constant, l’écoute, la négociation, l’accueil de ses émotions mais dans le « trop ». Je passais des heures à verbaliser et expliquer là où elle n’avait parfois que besoin d’un cadre et de limites claires avec un choix restreint (qui pouvait totalement être amené autrement que par une tendance au rapport de force que j’avais connu mais qui était nécessaire pour  la sécurité affective que cela apportait ) 

Tout ceci était très fatigant, pour ne pas dire épuisant. Et puis cela avait l’effet inverse que celui que j’escomptais. S’il n’existe pas d’éducation parfaite, il n’aidait pas pour autant Charlyne à s’épanouir et grandir sereinement.

J’ai mis un peu de temps à accepter qu’il me fallait revenir vers une éducation plus équilibrée. À mi-chemin entre celle que j’avais eue et celle que j’avais donnée jusque là à Charlyne.

Revenir à l’équilibre

Comme je te le disais plus haut, l’équilibre s’acquiert pour moi dans notre capacité à explorer toutes les options qui s’offrent à nous. 

Souvent, nous sommes projetés dans l’un de ces extrêmes de manière inconsciente et malgré nous (c’était le cas pour moi et mon éducation rigide) et c’est en mettant de la conscience sur les choses que l’on peut, adulte, changer ce qui ne nous convient plus. Mais je crois qu’il faut s’autoriser à se lâcher la grappe et à tester des choses.

Tout sera toujours en constante évolution et nous n’avons pas à choisir indéfiniment et pour toujours une manière de faire. 

 » L’équilibre émotionnel, c’est selon moi mettre de la conscience sur nos fonctionnements et comprendre ensuite que nous allons faire du mieux que nous pouvons pour améliorer ce qui ne nous convient plus.« 

J’ai la conviction que l’équilibre émotionnel n’est pas quelque chose qui s’acquiert pour toujours mais qui se travaille au fur et à mesure du temps et de nos expériences. Mais il passe aussi selon moi sur le fait de faire la paix avec son passé et comprendre que chacun a fait du mieux qu’il pouvait avec les cartes qu’il avait en main. Retenir de la rancœur ou de la colère, c’est aussi un frein à l’équilibre. 

Conclusion

S’il n’existe pas de méthode miracle, type « A + B = C » ,  à appliquer pour trouver l’équilibre émotionnel (spoiler : tu n’en trouveras jamais ici!), nous avons tous et toutes la capacité d’identifier et de comprendre ces schémas inconscients qui nous dirigent. 

L‘intention et la volonté de sortir de ce qui ne nous convient pas étant le moteur numéro 1 à cette démarche. Mais pour être passée par là je sais qu’il n’est pas toujours facile d’y faire face seule. Cela demande un certain recul, qui n’est pas toujours facile à trouver.

Ben oui, le changement étant très inconfortable pour notre psyché, elle ne va pas nous y aider et nous montrer la voix. 

C’est la raison pour laquelle j’ai créé Osez le Grand saut et c’est l’intention de chacun de mes accompagnements ! T’accompagner en douceur à identifier ce dont tu n’as plus besoin de jouer pour continuer à avancer et vivre tes projets tel que tu le souhaites aujourd’hui. 

Il ne s’agit pas de changer mais de s’alléger de ce dont tu n’as plus besoin pour vivre la vie que tu désires et sortir des schémas que tu jouais de manière inconsciente jusqu’à présent et qui étaient à l’origine de tes frustrations. 

Que tu sois un.e entrepreneur.e ou non, si tu souhaites tout simplement entreprendre une démarche de coaching pour te libérer de ce fameux “mode de pilotage automatique » je t’invite vivement à me contacter à l’aide de mon formulaire, et à me faire part de ce que tu souhaites transformer pour la suite !

Pour aller plus loin !

Pour approfondir ce sujet des émotions et de la confiance en soi et sortir du sentiment de vulnérabilité à chaque fois que tu voudrais exprimer quelque chose et que tu n’oses pas, je t’invite à prendre ton accès à ma boîte à outils de la confiance en soi

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